Endetté, Lafarge se serre la ceinture

Le chiffre d’affaires du groupe a augmenté de 8% à 19 milliards d’euros. +9% pour le résultat d’exploitation à 3,5 milliards d’euros et +3% pour le résultat net à 1,7 milliards d’euros. Mais la dette suite au rachat, il y a un an, de l’égyptien Orascom, inquiète les analystes et les agences de notations. Retrouvez dans cet article l'intervention de Bruno Lafont, P-DG de Lafarge lors de la présentation du bilan annuel du groupe.

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Bruno Lafont, P-DG de Lafarge, lors de la présentation du bilan annuel du groupe

A l’inverse de Saint-Gobain, Lafarge n’a pas eu de problème de vente en 2008. Son chiffre d’affaires a augmenté de 8% à 19 milliards d’euros. Le numéro un mondial du ciment n’a pas eu non plus de soucis avec sa rentabilité : +9% pour le résultat d’exploitation à 3,5 milliards d’euros et +3% pour le résultat net à 1,7 milliards d’euros. D’ailleurs, ces données sont d’autant plus louables que le 4ème trimestre a vu la profitabilité de Lafarge reculé sensiblement.

Mais ce qui inquiète les analystes et les indéboulonnables agences de notations, c’est la dette suite au rachat, il y a un an, de l’égyptien Orascom. Alors, en présentant le bilan annuel de l’entreprise dont il a les clés, Bruno Lafont se devait de les rassurer.

Il a donc présenté un plan d’action de 4,5 milliards d’euros pour renforcer la structure de Lafarge, dont une augmentation de capital de 1,5 milliards dont 500 millions seront souscrits par les deux actionnaires de référence que sont le Groupe Bruxelles Lambert pour les 3/5ème et Nassef Sawiris pour les 2/5ème restants.

Pour visionner la présentation du plan d’action de Bruno Lafont, cliquez ici.

Outre ce plan interne, Lafarge compte également les plans de relance différents lancés dans différents pays, notamment en matière d’infrastructure.

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Par ailleurs, le marché des économies d’énergie, et plus globalement, la nécessité de construire autrement avec des matériaux innovants, pourraient être des relais de croissance à plus long terme.

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Il n’en demeure pas moins que 2009 ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices pour Lafarge qui prévoit un ralentissement de la croissance dans les pays émergents, ceux-là même qui lui ont servi d’amortisseurs en 2008.

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