Aujourd'hui, le parc s'élève à 7 500 MW et la France s'est fixé, à l'horizon 2020, l'objectif de 19 000 MW. Le rythme de raccordements nécessaires pour les atteindre s'élève donc désormais à plus de 1 400 MW par an.
« La filière éolienne ne peut attendre les conclusions du débat lancé par le Gouvernement. Les mesures d'urgence annoncées doivent être mises en œuvre très vite si nous voulons encore disposer des outils industriels et des compétences pour diversifier notre mix électrique à l'issue du débat sur la transition énergétique », explique Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables.
Dans un communiqué, le Syndicat des énergies renouvelables rappelle, une fois de plus, les raisons de ce ralentissement: la complexification du cadre réglementaire mis en place en 2010, les difficultés de raccordement au réseau électrique et l'incertitude sur l'avenir d'achat du kWh éolien.