Façade si légère, si transparente…
Apparues en France après la Seconde Guerre mondiale, les façades légères se sont rapidement imposées dans le paysage architectural contemporain. La façade vitrée du hall de la Maison de la radio de l’architecte Henri Bernard (1963), les murs-rideaux de la tour Nobel à La Défense (1966) – aujourd’hui « tour Initiale » – de l’ingénieur Jean Prouvé (architectes : Jean de Mailly et Jacques Depussé)… figurent parmi les plus beaux exemples français qui ont rapidement fait comprendre tout le potentiel de ce nouveau concept d’enveloppe du bâtiment. Légèreté, clarté, vue panoramique et transparence des bâtiments, ont renouvelé l’architecture des équipements publics et des bâtiments de bureaux depuis une cinquantaine d’années. La façade légère a propulsé l’architecture, et avec elle la ville, dans la modernité.Depuis les premiers tâtonnements des ingénieurs et architectes pour mettre au point ces nouvelles techniques, les industriels se sont emparés de ces travaux et ont multiplié les concepts, développé les profils, mis au point les vitrages… conciliant sécurité incendie et anti-intrusion, solidité et esthétique, acoustique et thermique, pérennité et protection solaire… et progressant pas à pas vers cette architecture vitrée si caractéristique de notre époque.
La façade légère est méthodiquement expliquée dans ce Cahier pratique dont Pierre Martin, référent technique national au service Bâtiment Génie civil de l’Apave, est l’auteur. Cet expert s’est ici largement inspiré de son ouvrage « Façades légères en détail » paru aux Éditions Le Moniteur.