Immeubles effondrés à Lille: le CSTB pourrait être chargé d'une mission d'étude

Olivier Klein a annoncé une mission d'étude qui sera confiée à un organisme public pour rechercher les causes de l’effondrement samedi 12 novembre de deux immeubles dans le centre de Lille, réaffirmant que l’insalubrité n'était pas en cause dans ce drame qui a fait un mort.

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En s'écroulant samedi 12 novembre vers 9H15, un immeuble de la rue Pierre-Mauroy, proche de la Grand'Place de Lille, a fait s'effondrer un immeuble mitoyen, faisant un mort.

"Avec la maire de Lille et le préfet, nous souhaitons avoir en plus des expertises judiciaires un travail de fond et nous allons confier une mission d'études pour essayer d'approfondir les causes et surtout être sûrs que ce type d'accident ne peut pas se reproduire ici ou ailleurs", a annoncé le ministre délégué au Logement, Olivier Klein lors d'un point presse à Lille devant les gravats laissés par l'effondrement de deux immeubles, samedi 12 novembre.

M. Klein a indiqué que cette mission serait "probablement" confiée au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB).

"C'est un drame parce qu'une personne est décédée mais cela aurait pu être bien pire" a souligné le ministre. "On n'est pas dans une zone d'habitat insalubre connue et reconnue comme on peut le connaître ailleurs" a-t-il insisté, saluant à Lille "des inspecteurs de salubrité extrêmement compétents".

En s'écroulant samedi vers 9H15, un immeuble de cette rue commerçante proche de la Grand'Place, a fait s'effondrer un immeuble mitoyen, dans lequel se trouvait la victime.

Selon le centre hospitalier de Calais, il s'agit d'Alexandre Klein, 45 ans, chef du pôle Santé mentale et addictologie. Mais s'il est "hautement probable" que le corps retrouvé soit celui de ce médecin, il n'avait pas encore été formellement identifié lundi matin, a indiqué le parquet.

Pas de signe avant-coureur 

Un étudiant résidant dans le premier immeuble avait, avec deux autres habitants, alerté les secours dans la nuit de vendredi à samedi, permettant l'évacuation des habitants, après avoir constaté que son "immeuble avait bougé".

"Il n'y avait pas de signe avant-coureur (d’effondrement) sur l'autre bâtiment", a souligné lundi Olivier Klein.

"S'il y avait eu péril, on aurait pris un arrêté de péril. Saluons déjà que les pompiers aient réagi aussi tôt dans la nuit et nous aient demandé de prendre cet arrêté de péril aussitôt pour l'immeuble numéro 44 et de l'évacuer", a renchéri la maire socialiste de Lille Martine Aubry. "Personne ne pensait que ça allait s'écrouler aussi vite", a-t-elle insisté.

Selon elle, l’échafaudage situé sur l'immeuble du XVIIIe siècle allait être démonté, à l'issue de travaux sur les fenêtres et la façade.

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