Le deuxième sommet de la Terre, prévu initialement du 2 au 11 septembre 2002 à Johannesburg, a été avancé d'une semaine et fixé du 26 août au 4 septembre. Ces nouvelles dates ont été retenues pour éviter une coïncidence avec l'anniversaire des attentats aux Etats-Unis.
Le sommet de Johannesburg, appelé officiellement Sommet mondial du développement durable se tiendra dix ans après le sommet de Rio qui avait permis la conclusion de deux conventions de l'ONU sur le changement climatique et la biodiversité.
Ce sommet de la Terre doit attirer en Afrique du Sud plus de 50.000 personnes. Quelque 140 chefs d'Etat ou de gouvernement sont attendus pour les trois derniers jours de la réunion.
Le ministre français de l'Environnement Yves Cochet s'était inquiété le 19 décembre devant l'association environnementale Comité 21 de la préparation du sommet, remarquant qu'il n'existait "à sa connaissance" aucune nouvelle convention de l'ONU en préparation, ni ordre du jour précis pour cette réunion.
Selon le ministre, le sommet devrait se concentrer sur trois objectifs: la fixation d'objectifs mesurables pour évaluer l'état de l'environnement de la planète, l'accès à l'eau et aux énergies renouvelables des pays les plus démunis et la régulation de la mondialisation.
M. Cochet avait rappelé à cette occasion la position française en faveur d'un accroissement des pouvoirs et du budget du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) qui devrait déboucher sur la création à long terme d'une Organisation mondiale de l'environnement.