L’approche territoriale de la performance énergétique du bâtiment suscite nombre d’innovations à Strasbourg, que l’on a pu découvrir, le 11 avril, lors de la première édition provinciale des « Printemps de la recherche » (1). « D’ici à 2025, le nombre d’équivalents-logement desservis par les réseaux de chaleur de la communauté urbaine de Strasbourg passera de 45 000 à 67 000 », annonce Serge Foresti, directeur de l’environnement et des services urbains de la CUS.
Sondes géothermiques
Pour 2017, la géothermie profonde fait partie du mix énergétique en cours d’étude. Les investigations conduites par ES Géothermie portent sur une centrale de cogénération de 15 MW thermiques et 3 MW électriques, à Illkirch-Graffenstaden. Dans la ZAC Etoile, l’îlot Schwanau offrira l’une des premières références françaises à la technique de la transmission de chaleur par des fondations sur micropieux équipés de sondes géothermiques.
« L’avis technique provisoire délivré en novembre dernier a débloqué le projet », se réjouit Eric Hartweg, directeur opérationnel de la Sers (2). Filiale d’ingénierie d’Electricité de Strasbourg, Ecotral s’est appuyée sur la modélisation réalisée par Ecome pour prouver que le débit de la nappe suffit à prévenir le gel. Les sondes équiperont 89 logements construits par l’Immobilière des Quais, Pierre et Territoires et deux groupes d’autopromotion, avec les architectes Bernard Oziol et Patrick Schweitzer.