En immobilier, la "valeur verte" (c'est à dire la valeur nette additionnelle d’un bien immobilier dégagée grâce à une meilleure performance environnementale) est désormais une notion installée.
Une étude réalisée par l’association DINAMIC (émanant du Conseil supérieur du notariat et de la chambre des notaires de Paris) en septembre 2013 indiquait ainsi que le prix de vente constaté d’une maison agrémentée de l’étiquette énergie A ou B pouvait être de 14 à 27% supérieur au prix de vente d’une maison équivalente comportant l’étiquette énergie D (voir photo pour plus de détails). Pour le secteur tertiaire, les indicateurs IPD de l’immobilier vert, publiés en 2012, témoignaient, eux, de la valeur ajoutée des bâtiments à forte performance environnementale.
Autant d'indicateurs qui ont poussé le Plan Bâtiment Durable à conclure qu'"il est raisonnable de penser qu’à mesure que la transition énergétique et écologique se développe, la différence de valeur entre des biens immobiliers équivalents mais à performance environnementale différente continuera de s’accentuer, avec un double effet de dévalorisation des biens peu performants et de revalorisation des biens performants."
Pour s'en convaincre encore plus, le Plan Bâtiment a publié sur son site un dossier complet sur la question .
Intiutlé "Immobilier et valeur verte - Etat actuel de la réflexion", le dossier présente, en deux grands chapitres (un panorama des études existantes sur la valeur verte en France et à l'étranger et des définitions essentielles de cette nouvelle donnée pour l'investissement immobilier) tout ce qu'il faut savoir sur cette tendance de long terme.