Les groupes de BTP Vinci et Bouygues et trois fonds d'investissement seraient candidats au rachat de Cegelec, l'ancienne filiale d'Alstom spécialisée dans l'ingénierie électrique. Eiffage aurait renoncé à regarder le dossier.
Selon une information parue dans le quotidien Les Echos de vendredi, les fonds PAI, LBO France et Wendel Investissement, ainsi que les groupes Bouygues, Vinci et Suez seraient en lice pour reprendre le groupe français. Eiffage aurait pour sa part renoncé à regarder le dossier.
La date limite de dépôt des offres préliminaires a été fixée au 15 décembre, poursuit le quotidien, selon lequel l'opération devrait être bouclée au premier trimestre 2006.
L’information n’a pas été démentie, sauf chez Suez qui a fait savoir qu’il n’était pas candidat au rachat. De son côté, Cegelec n'était pas en mesure de confirmer ces informations, mais rappelons que des rumeurs de vente de Cegelec circulent dans la presse depuis le 30 août.
Sa valorisation devrait dépasser un milliard d'euros, y compris une dette inférieure à 500 millions d'euros. En juillet 2001, les fonds d'investissement Charterhouse Development Capital (britannique) et CDC Equity Ixis Capital étaient entrés au capital sur la base d'une valorisation de 800 M EUR.
Ils détiennent chacun 45% du capital, les 10% restant revenant au management, Cegelec ayant été racheté en LMBO (leverage management buy out).
Racheté en 1998 par Alstom, Cegelec avait été cédé en juillet 2001. L'entreprise a pâti depuis deux ans d'une conjoncture morose et des difficultés de sa filiale allemande. Mais un plan de recentrage, de réduction des coûts et un désendettement plus rapide que prévu a permis au groupe de renouer avec la rentabilité.
Pour son exercice décalé 2003/2004, il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,1 milliards d'euros.
