Série d'été : les cités de labeur
Alors que l’industrie naissait au XIXe siècle, apparaissait une nouvelle population : les ouvriers. Et ces travailleurs, après avoir quitté leur contrée natale, durent trouver à se loger aux portes des usines.
La révolution se fit dès lors urbaine.
Quelques maisons ou des quartiers entiers surgirent pour accueillir, et surtout fixer la main-d’œuvre. Parmi ces concentrations ouvrières, le Familistère de Guise, dans l’Aisne, demeure sans doute l’une des plus emblématiques, mais aussi l’une des plus atypiques. A côté de son usine de poêles, Jean-Baptiste André Godin y avait créé un système en autogestion. « Le Moniteur » a choisi de raconter l’histoire d’autres lieux. Moins célèbres pour la plupart, ils témoignent d’ambitions purement fonctionnelles ou de la volonté de veiller paternellement sur ce peuple laborieux. Certains bâtisseurs, enfin, agirent avec une véritable vision de l’architecture comme levier de progrès social.
Personnage central de notre premier épisode, le bordelais Henry Frugès était de ces derniers, et fit appel à Le Corbusier.

Découvrez le témoignage de Sandrine Porterie qui nous partage son parcours au sein du Groupe et nous plonge au cœur de l’agence d’Aix-en-Provence qu’elle dirige aujourd’hui.