Le ministre des Transports Gilles de Robien a indiqué en Conseil des ministres que les taxes pénalisant les avions bruyants et les vols nocturnes allaient être "très fortement" revalorisées.
Les ressources provenant de ces taxes seront entièrement affectées, à compter du 1er janvier 2004, au traitement du bruit aux abords des aéroports, notamment par des aides à l'insonorisation des logements, a précisé M. Robien selon le compte-rendu du Conseil.
La gestion de ces ressources sera décentralisée, a-t-il ajouté. Des niveaux sonores à ne pas dépasser seront rendus opposables aux compagnies aériennes. Ils sont destinés à garantir le respect des procédures de départ initial et d'approche finale des aéroports parisiens.
A Roissy, la gêne sonore doit être limitée au niveau constaté en 1999-2000-2001, les avions les plus bruyants retirés d'ici cinq ans et le nombre de vols de nuit réduits de 15%, en vertu de mesures annoncées en juillet 2002.
M. Robien a également rappelé qu'aucune nouvelle piste ne serait construite à Roissy-Charles de Gaulle et que le concept de "troisième réseau aéroportuaire" était préféré à celui d'un troisième aéroport parisien.
Ce réseau sera basé sur une série de plateformes de taille moyenne situées dans le grand bassin parisien, telles que l'aéroport international de Vatry (Marne), évoqué notamment pour le transport du fret.
