Un chiffre d’affaires en baisse, mais une bonne nouvelle : les clients particuliers frappent à nouveau à la porte de Nexity.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le premier promoteur français a réalisé un chiffre d’affaires (CA) de 2,153 Mds€ (-7% sur un an), l’immobilier résidentiel ayant généré un CA de 1,804Md€ (-8%) et le tertiaire, de 349M€ (-4%), selon ses résultats trimestriels publiés le 24 octobre.
Profitant – comme Icade et d’autres promoteurs – de la baisse des taux, Nexity revoit (un peu) la lumière : 4007 logements ont été réservés par des ménages, notamment primo-accédants, en hausse de 4,3% dans un marché en repli de 20%. « Cette dynamique conforte à ce stade notre hypothèse d’un point bas commercial atteint en 2023 pour les ventes au détail », souligne le groupe.
Baisse des ventes en bloc
En parallèle, 4102 lots ont été commandés par des bailleurs sociaux et, dans une moindre mesure, par des investisseurs institutionnels. Le premier vendeur en bloc de France avait enregistré 5370 réservations auprès de ces clients sur la même période en 2023, quand Action Logement et CDC Habitat mettaient en œuvre leur plan de sauvetage, afin de débloquer les programmes résidentiels des promoteurs sur fond de crise de la demande.
Au global, la baisse des réservations s’élève à 12% en volume et à 9% en valeur.
Nexity se veut rassurant en ce qui concerne un indicateur clé : le stock dur, de 7% en moyenne selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et la société de conseil Adéquation. « Le stock de lots achevés et invendus demeure non significatif, inférieur à 100 lots, environ 1% de l’offre commerciale totale », déclare le promoteur.
Plan social : 275 départs contraints
Hors activités cédées (administration de biens), les services du groupe ont généré un CA de 349M€ (-11%), « toujours porté par l’exploitation mais impacté par le ralentissement de l’activité sur la distribution », précise Nexity.
Concernant son plan social annoncé en février dernier, le groupe assure que « 500 postes sont concernés, dont 275 départs contraints à date, après phase de reclassements internes et départs volontaires » Et d’ajouter : « Les économies sur la base de coûts sont attendues dès 2025 et représenteront une économie totale en année pleine de 45M€. »