Les prix de l'immobilier ancien ont continué de progresser vigoureusement en 2004 (15,5 %) mais cette hausse ne devrait pas être supérieure à 10 % cette année, selon la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim). 606 000 transactions ont été réalisées en 2004, concernant 88,2 % des résidences principales, soit une hausse de 50 % en dix ans (429 000 transactions en 1995).
L'envolée des prix pèse sur l'indicateur de solvabilité des ménages, qui retombe à son niveau de 1995, et chasse les primo-accédants du marché. L'achat du logement mobilise 3,9 ans de revenus des ménages contre 2,9 ans en 1995.
La part des primo-accédants est tombée globalement de 77 % à 60 % du marché et elle est plus élevée là où les prix sont les plus bas. La présence des « secondo- accédants » entretient la hausse des prix : comme ils achètent cher, ils cherchent à vendre cher. Mais l'ouverture à l'ancien du prêt à 0 % devrait aider les primo-accédants à revenir.
CARTE : La diffusion de la primo-accession en France (en %)
Source : FNAIM