L'assemblée générale de la FRTP Midi-Pyrénées a été l'occasion pour Patrick Aygobère de stigmatiser le problème du retard apporté, de manière récurrente, à l'exécution du volet routier du contrat de Plan Etat-région.
Un retard tempéré par les grands chantiers
En effet, d'après les prévisions d'affectations budgétaires en 2002, soit 156 millions d'euros en autorisations de programmes (AP) et 137 millions d'euros en crédits de paiement (CP), le retard prévisible se situerait en fin d'année aux environs de 5 % en AP, soit 56 millions d'euros, et de 8 % en CP, soit 86 millions d'euros. Un phénomène qui s'ajoute encore à la réduction des crédits départementaux, à l'exception de la Haute-Garonne, affectés aux programmes routiers, du fait du poids croissant des charges sociales, liées notamment à l'APA.
Selon le président Aygobère, le solde d'activité pour les entreprises de travaux publics de Midi-Pyrénées devrait cependant demeurer positif. Un effet des grands chantiers en cours : métro de Toulouse, site de montage de l'A380, grand viaduc de Millau...
Autre préoccupation, l'insertion des femmes
L'assemblée générale de la FRTP a par ailleurs été l'occasion d'une convention signée entre celle-ci, le préfet de région et le président des Assedic, et la déléguée aux droits de la femme au sein du conseil régional. L'objet de cette convention est la mise en oeuvre d'une démarche concernant, dans une première phase, la formation d'un groupe d'une douzaine de femmes à la conduite d'engins, et, dans un objectif plus général, l'insertion des femmes dans les entreprises et les chantiers de travaux publics.
