Fini Nextdoor, place à Wojo ! La filiale de Bouygues Immobilier, spécialiste des bureaux partagés, a dévoilé son nouveau nom à l’occasion du Marché international des professionnels de l’immobilier (Mipim), qui se déroule jusqu’au 15 mars à Cannes. « Ce changement témoigne de la volonté d’accélérer notre développement pour devenir le premier groupe de coworking européen », présente Stéphane Bensimon, président de Wojo.
Mélange de « work » et « mojo », Wojo entend développer plus de 1 200 espaces de travail en Europe d’ici à 2022. Pour y arriver, la nouvelle marque renforce son maillage avec la création de nouveaux types d’espaces de coworking : les « wojo spot » et les « wojo corner ». Les premiers se déploieront dans les hôtels du groupe Accor, entré au capital de l’ex-Nextdoor à hauteur de 50%. Cette formule « light » garantit une connectivité et une connectique pour la clientèle d’affaires, qui pourra jouir du réseau Wojo.
Développer 1 200 nouveaux espaces
« Les wojo corner ont quant à eux vocation à faire la transition entre des espaces peu ou pas rentables et des lieux de coworking », poursuit Stéphane Bensimon. Ces derniers, également intégrés aux hôtels Accor, seront d’une superficie minimale de 100 m². Les professionnels pourront y trouver un mobilier adapté au coworking, mais aussi des espaces de réunion.
Au total, la filiale de Bouygues Immobilier veut développer d’ici à 2022 environ 1 000 wojo spot et plus de 100 wojo corner. Et l’ex-Nextdoor ne compte pas en rester là. La marque de coworking entend développer 50 sites de coworking en Europe d’ici à 2022. Déjà 10 immeubles ont été inaugurés sous l’ancienne enseigne de Nextdoor. « Nous visons des capitales, comme Bruxelles ou Barcelone », souligne le président de Wojo.
Outre les projets déjà annoncés sur le site parisien de la Madeleine (attendu fin 2019), et à Lille (2020), Wojo ouvrira en 2021 un nouvel espace de coworking de 13 000 m² à Montparnasse (Paris XIV). Par ailleurs, Bouygues Immobilier compte s’appuyer sur la nouvelle marque pour réhabiliter des immeubles tertiaires, tout en y intégrant le « savoir-faire Wojo ». De quoi renforcer l’influence de celui qui voudrait obtenir le statut de « plus grand réseau de coworking en Europe ».
