Lancée en novembre dernier, une vaste concertation clôturée jeudi 28 mars par la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement, a abouti à l’inscription, dans le projet de loi urbanisme et logement, de deux types de sociétés d’habitat participatif : les sociétés d’autopromotion et les coopératives d’habitants.
Selon le ministère du Logement, cette reconnaissance institutionnelle et législative de l’habitat participatif "est essentielle" puisqu'elle devrait permettre de confirmer la légitimité et de développer ce secteur innovant.
Dans le prolongement de cette première étape, le ministère et le réseau national des collectivités pour l’habitat participatif travailleront "en étroite collaboration" à la mise en place d’un dispositif national d’accompagnement et d’information des projets d’habitat participatif.
Entre habitat individuel et collectif, l’habitat participatif peut se décrire comme un regroupement de ménages mutualisant leurs ressources pour concevoir, réaliser et financer ensemble leur logement, au sein d’un bâtiment collectif. Cette réappropriation de l’acte de concevoir son logement témoigne du souhait d’un lien social renouvelé et contribue à la fabrication de la ville au sens large que Cécile Duflot entend "soutenir, promouvoir et développer".