Plusieurs hauts dignitaires de l'Opep, dont son président, le Qatariote Abdullah bin Hamad al-Attiyah, participeront jeudi au 4e Sommet international du Pétrole à Paris et s'exprimeront notamment sur la situation irakienne., a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.
"Est-ce que l'Opep compte déjà réduire sa production, ou au contraire la maintenir ? Ce sont des questions qui seront posées", souligne Pierre Terzian, directeur de la revue Petrostrategies, qui co-organise le colloque avec l'Institut français du pétrole (IFP) et la société spécialisée SPTEC.
Outre le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, devraient également participer au sommet le secrétaire général du cartel, le Vénézuélien Alvaro Silva Calderon, le ministre algérien de l'Energie et des mines Chakib Khelil et le ministre mexicain de l'Energie, Ernesto Martens Rebolledo, ainsi que des responsables iranien, saoudien et peut-être nigérian. La ministre française déléguée à l'Industrie, Nicole Fontaine, devrait également s'exprimer lors du sommet.
Selon Pierre Terzian, l'Irak ne devrait pas quitter l'Opep une fois la guerre terminée, comme le redoutent certains analystes. "Les Américains n'ont pas intérêt à provoquer l'effondrement de l'Opep et l'opposition irakienne va avoir besoin de beaucoup d'argent pour reconstruire et payer la dette". Le colloque devrait également accueillir plusieurs représentants de grandes compagnies pétrolières internationales.