Réseau Ferré de France (RFF), le propriétaire des infrastructures ferroviaires en France, a réduit sa perte nette de 3,6% en 2002, à 1,586 milliard d'euros contre 1,646 md en 2001.
Le résultat d'exploitation en revanche s'est fortement dégradé, avec une perte de 180,4 M EUR comparé à un déficit de 80,5 M EUR en 2001, a indiqué RFF dans un communiqué.
L'augmentation des péages (payés par la SNCF) et de la redevance complémentaire d'électricité, parmi les recettes, a été compensée en grande partie par la diminution de 200 M EUR de la contribution de l'Etat aux charges d'infrastructures et par l'augmentation de 22,5 M EUR de la rémunération (versée à la SNCF) de la convention de gestion du réseau, a expliqué RFF.
Les investissements se sont élevés à 1,642 md EUR en 2002 contre 1,331 md en 2001 (+23%), en raison notamment d'une extension du réseau à grande vitesse (454 M EUR contre 299 M en 2001) compte tenu de la montée en puissance des travaux du TGV Est.
Le reste des investissements a été consacré notamment au développement du réseau classique, à la régénération des lignes existantes (750 M EUR contre 678 M en 2001) et à la sécurité (56 M contre 49).
L'endettement net à long terme s'est stabilisé à 23,5 mds EUR contre 23,24 mds en 2001, ce qui comprend la dette issue de la SNCF (20,46 mds EUR en 1997) et l'endettement propre de RFF lié au financement des nouveaux investissements.