Le ministre de l'Equipement et des Transports, Gilles de Robien, et le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, ont décidé d'étendre progressivement à l'ensemble de la journée, l'interdiction, jusqu'ici faite la nuit, à certains avions d'accéder à l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, selon un communiqué.
Les appareils concernés sont les avions les plus bruyants du "chapitre 3", la classe des appareils les moins bruyants répertoriés par l'administration française. Ces avions sont ceux qui appartenaient au chapitre 2 mais qui ont été modifiés pour être moins bruyants et passer ainsi dans la catégorie supérieure, par exemple les premières versions des Boeing 747 et 737.
Les avions appartenant au "chapitre 2" sont déjà interdits d'accès à la plate-forme depuis avril 2002, a-t-on précisé à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).
Près de 17.000 mouvements (atterrissage ou décollage) sont aujourd'hui réalisés sur la plate-forme par des appareils entrant dans le champs de cette nouvelle mesure.
Cette décision a été prise "à l'issue de larges concertations" et a recueilli les avis favorables de la Commission consultative de l'environnement de l'aéroport puis de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires (ACNUSA), a précisé le ministère.
Le calendrier de mise en oeuvre de cette mesure prévoit une période d'information de 6 mois, suivie d'un temps de stabilisation de la flotte concernée pendant 6 mois, avant une réduction progressive du nombre d'avions admis sur la plate-forme sur une période de quatre années, a-t-on précisé à la DGAC.