Le chiffre d'affaires s'est établi à 6,5 milliards d'euros sur les trois premiers mois de 2010 (-8,5% à structure comparable).
Vinci souligne que "le chiffre d'affaires dans la plupart des métiers du groupe est fortement influencé, en début d'année, par les facteurs saisonniers, qui rendent peu représentatives les extrapolations sur l'ensemble de l'exercice".
De plus, cette année, le chiffre d'affaires a été affecté par les "perturbations exceptionnelles subies, en janvier et février, par les filiales +contracting+ en Europe et en Amérique du Nord, en raison de conditions météorologiques particulièrement rudes", ajoute le groupe.
En France, le chiffre d'affaires s'élève à 4,0 milliards d'euros en diminution de 7,8% (-7,9% à périmètre comparable).
Pour l'ensemble de 2010, Vinci maintient ses objectifs donnés lors de la publication des comptes 2009, qui étaient alors un recul de 6 à 7% du chiffre d'affaires de ses activités de BTP et une légère hausse du chiffre d'affaires des concessions autoroutières françaises.
Le groupe de BTP indique que son chiffre d'affaires global connaîtra une "évolution positive" en intégrant la contribution des sociétés nouvellement acquises (ingénierie électrique Cegelec, carrières de Tarmac en Europe continentale).
Le carnet de commandes, au 31 mars, atteint son plus haut niveau historique à 25,9 milliards d'euros, en hausse de près de 8% par rapport au 31 décembre 2009 et représente 12 mois d'activité moyenne.
Le groupe de BTP rappelle toutefois "que la part croissante des grands projets dans le carnet allongera sa durée d'écoulement".
L'endettement financier net consolidé au 31 mars s'établit à 14,1 milliards d'euros, en baisse de 1,7 milliard d'euros par rapport il y a un an.
Vinci indique qu'il conserve un niveau de liquidités très important de près de 12,6 milliards d'euros, dont 7,2 milliards de lignes de crédit bancaires confirmées non utilisées et 5,4 milliards d'euros de trésorerie.