Pourquoi le président de la CCI à la tête de Marseille-Provence 2013 ?
Le monde économique s’est très tôt intéressé à la question. A l’initiative de l’association Mécènes du Sud - des chefs d’entreprise impliqués dans le mécénat -, un groupe de travail réfléchissait à ces problématiques autour de la culture. Sans fausse modestie, c’est nous qui avons eu l’idée des « Ateliers de l’Euroméditerranée ». Quand l’association MP 2013 a été créée, Jean-Claude Gaudin a souhaité qu’elle soit présidée par quelqu’un qui n’était pas un élu local. Nous avons tout de suite dit oui parce que nous étions très motivés.
Le coup d’envoi des festivités a été donné le 12 janvier 2013. Quel est le premier bilan ?
Sur la réussite de ce que nous avons appelé « l’année capitale », je suis très confiant mais il est encore trop tôt pour se prononcer. En revanche, il y a quelque chose qui est d’ores et déjà réussi, c’est la transformation de Marseille. Il y a eu un effet « booster » dans les aménagements urbains qui est indéniable. La construction du MuCEM, de la Villa Méditerranée, du Frac, l’aménagement du littoral, la piétonnisation du port… Tout cela va rester et change considérablement l’image de la ville. Toutes proportions gardées, c’est un effet qui, à mon avis, sera similaire à celui des Jeux olympiques de 1992 à Barcelone. Marseille marque une évolution profonde dans l’histoire des capitales européennes de la culture. Les prochaines devront obligatoirement réaliser aussi de grands travaux.
Ce sont des travaux sur lesquels vous êtes intervenus ?
Nous n’étions pas financeurs. Chaque projet avait son maître d’ouvrage, presqu’à chaque fois différent. Mais MP 2013 a été présente sur la programmation de ces grands travaux et la coordination des différents chantiers. Pour autant, il faut savoir que si la transformation urbaine à Marseille est énorme, d’autres villes impliquées dans la programmation de « l’année capitale » ont profité également de cet effet « booster ». Je pense notamment à Arles et à Aix.
