Bordeaux : l’allée Serr s’offre un bain de nature

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Bordeaux : l'allée Serr s'offre un bain de nature
Pour renaturer un espace très minéral, 135 arbres, 2 000 arbustes et 7 000 vivaces seront plantés.

Alors que le thermomètre dépassait allégrement les 35 °C à Bordeaux (Gironde), Didier Jeanjean, adjoint au maire chargé de la nature en ville, a présenté fin août le projet de végétalisation des terre-pleins centraux de l’allée Serr, jonction entre la Garonne et le quartier Bastide-Niel, sur la rive droite. Malgré l’installation de chaises et d’un terrain de pétanque, cet îlot de chaleur de 1 ha demeure « sans usage défini », précise l’élu. « Tant qu’il n’y a pas la présence de la nature, ça ne fonctionne pas », reconnaît-il. Le peu de frênes plantés sur cette place il y a vingt ans dépérit aujourd’hui : l’espèce n’est plus adaptée aux conditions climatiques actuelles et les volumes de terre sont trop faibles. Sur les 114 individus initialement plantés, seuls 15 seront conservés.

Espèces rustiques et diversité.

D’ici le printemps 2026, la place sera entièrement renaturée avec la plantation de 135 arbres, 2 000 arbustes, 7 000 vivaces et 3 500 m2 d’espaces perméables au sein de zones continues de pleine terre. Cette diversité contribuera à créer des sols fertiles. « Nous avons choisi des essences rustiques pour s’adapter à la fois à la sécheresse et aux hivers pluvieux », précise Christophe Dangles, responsable du service arbres chez Bordeaux Métropole. Le végétal s’étoffera à mesure que l’on se rapprochera de la Garonne, l’objectif étant d’atteindre 85 % de surface arborée d’ici vingt-cinq ans. Les équipes de Bordeaux Métropole et de la Ville ont été accompagnées par les agences Bouriette & Vaconsin et Kéé Paysages pour les études préliminaires.

Le chantier, qui a démarré le 1er septembre, a été découpé en trois phases qui correspondent à l’aménagement des trois terre-pleins - 500 mètres linéaires au total - pour un investissement de 1,27 M€ TTC.

Ce projet s’inscrit dans la politique de végétalisation de la rive droite avec le travail mené quai de Queyries, le chantier en cours place Stalingrad pour créer un îlot de fraîcheur en continuité du parc aux Angéliques sans oublier le parc Galin (5 000 m2) attendu pour 2028. « Cela crée une animation qui va engendrer une réappropriation de l’espace public, facteur de tranquillité et de sécurité », souligne Didier Jeanjean.

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Date de réponse 21/10/2025