Aussi bien pour le logement que pour l’immobilier non résidentiel, le bilan 2024 en termes d’autorisations, de mises en chantier ou encore d’investissements est très mauvais. Qu’en est-il du commerce spécialisé ?
« Le nombre de dossiers autorisés baisse fortement (-26% en 2024 par rapport à 2023), et la surface moyenne autorisée par projet est de plus en plus faible (1320 m² en 2024) », annonce la Fédération pour la promotion du commerce spécialisé
(Procos) le 12 février.
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L’association qui regroupe 310 enseignes (Brioche Dorée, Decathlon, Ikea…) a recensé 71 projets livrés pour 301 000 m² dédiés à la vente, contre 527 000 en 2021 par exemple. En outre, 206 autorisations ont été recensées pour ces cinq prochaines années, représentant une surface totale de 1 million de m², dont 25% en Ile-de-France.
En magasins, les secteurs ont connu des évolutions assez différentes en 2024. La beauté affiche la plus forte croissance(+4,2%), tandis que l’habillement stagne (+0,9%). Crise du logement neuf oblige, « l’équipement de la maison a vécu une année difficile (-2,1% en moyenne avec des baisses plus fortes dans certains sous-secteurs tels que le meuble ou la décoration par exemple à -5,1%) », commente Procos.
Au global, la fréquentation des points de vente recule à nouveau sur un an (-1,6%), après avoir baissé de -2,3% en 2023.