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Gecina investit 850M€ dans le bureau et le logement

Confiante dans sa stratégie de centralité, la foncière déclare un pipeline de 17 projets engagés et à lancer d’ici 2027, essentiellement à Paris et en première couronne francilienne.

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La livraison du projet 35 Capucines à Paris (IIe) est prévue au troisième trimestre 2024. La restructuration de cet immeuble de bureaux de 6287m² est réalisée par Gecina en collaboration avec l'agence Saguez & Partners et l'architecte Christophe Vergnaud.
La livraison du projet 35 Capucines à Paris (IIe) est prévue au troisième trimestre 2024. La restructuration de cet immeuble de bureaux de 6287m² est réalisée par Gecina en collaboration avec l’agence Saguez & Partners et l’architecte Christophe Vergnaud.

Renforcée par le fruit des cessions d’immeubles réalisées en 2023 (1,3Md€), la foncière Gecina compte investir 850M€ entre 2024 et 2027 en vue de générer entre 100 et 120M€ de loyers additionnels, selon ses résultats semestriels publiés le 23 juillet.

Au total, 17 projets sont concernés. Au rayon bureau, cinq sur six sont situés à Paris. En matière de logement, six sur onze se trouvent dans la capitale.

Il y a un an, la société d’investissement immobilier cotée (SIIC), qui développe et gère ses immeubles, planchait sur huit projets, principalement tertiaires. Les livraisons étaient attendues entre 2024 et 2027. Début 2022, Gecina en annonçait seize entre 2022 et 2024. Les actifs résidentiels étaient majoritaires à l’époque.

« Freinés à très court terme par les JO »

« Freinés à très court terme par les JO qui compliquent » la livraison des matériaux sur ses chantiers en cours à Paris et Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), la foncière mise sur « deux nouveaux projets emblématiques » de redéveloppement, confie Beñat Ortega, directeur général. Il s’agit de Tour Gamma, près de Gare de Lyon, et Carreau de Neuilly, qui représentent un total de 55500m² à livrer en 2027. Ces immeubles de bureaux seront alors composés de toits-terrasses et commerces en rez-de-chaussée notamment.

Ciblés pour le bureau dans les zones les plus recherchées par les entreprises, les investissements de Gecina s’inscrivent dans sa politique de centralité pour échapper au phénomène de la vacance, qui ne cesse de croître hors de Paris intra-muros depuis le Covid.

Un choix qui semble payant : le taux d’occupation de ses actifs tertiaires progresse sur un an, de 93,1% à 94%. Ses logements, de Bordeaux à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), sont occupés à 93,5%.

Un patrimoine résidentiel de 9000 logements

Les investissements de Gecina visent également à développer sa nouvelle approche d’espaces de travail et de vie « prêts à l’usage ». A date, la foncière propose 5000m² de bureaux opérés. Ceux-ci se déploient étage par étage sur près de 40 immeubles et affichent une « surperformance locative de plus de 20% », lit-on dans le communiqué. Sur le front du résidentiel opéré, Gecina déclare 150 « logements intégralement aménagés et riches en service ». La SIIC compte en détenir et en gérer 600 d’ici 2025.

Enfin, le premier semestre a été marqué par la livraison de bureaux « intégralement préloués en 2023 et 2024 », l’un dans le quartier central d’affaires (QCA) parisien et l’autre à Montrouge (Hauts-de-Seine), aux portes de la capitale. Un immeuble résidentiel à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine) est aussi venu s’ajouter au patrimoine de Gecina. Celui-ci est valorisé à 17,1Mds€, dont 3,5Mds€ pour ses 9000 logements.

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