Les diplômés des grandes écoles d'ingénieurs et de gestion sont toujours aussi bien placés dans la course à l'emploi : seuls 3 % d'entre eux étaient à la recherche d'un poste six mois après l'obtention de leur diplôme, selon les résultats de l'enquête annuelle de la Conférence des grandes écoles (1).
Cent trente-sept écoles, soit 93 % des adhérents de la Conférence des grandes écoles, ont participé à l'enquête, et 46 % des diplômés des trois dernières promotions ont répondu (36 000 réponses). Six pour cent des ingénieurs de la promotion 1996 (ils sont 2 611 en activité) ont trouvé un emploi dans le BTP et la construction, indique une nouvelle rubrique de l'enquête. De même, seulement 1 % des diplômés d'écoles de gestion (1 628 en activité pour la dernière promotion) oeuvrent dans le BTP. Un peu plus d'une centaine de diplômés de ces grandes écoles auraient donc été embauchés dans le BTP l'an dernier... L'enquête constate sans réelle surprise que le secteur des services supplante l'industrie comme principal pourvoyeur d'emplois (54 % contre 35 %).
La recherche de l'emploi continue de s'améliorer : plus d'un quart des jeunes diplômés (entre 25 % et 32 %) ont signé un contrat avant d'avoir terminé leurs études. Pour la dernière promotion, le stage d'études prend une plus grande importance dans les moyens de recherche d'emploi.
Parallèlement, le nombre de contrats à durée indéterminé progresse de 2 % par rapport à l'enquête publiée l'an dernier.
(1) Parmi les écoles qui adhèrent à la Conférence des grandes écoles figurent la plupart des grandes écoles d'ingénieurs concernant le secteur du BTP : écoles des mines (Douai, Nancy), écoles nationales d'ingénieurs (Saint-Etienne), Ecole nationale des ponts et chaussées, Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie, Ecole nationale des travaux publics de l'Etat, instituts nationaux des sciences appliquées (Lyon, Rennes, Toulouse), Ecole nationale supérieure des arts et métiers, etc.
