L’Alliance pour le logement prend rendez-vous avec le prochain gouvernement

La FFB, l’USH, la FPI et leurs partenaires au sein de l’Alliance pour le logement demandent à être reçus par le prochain Premier ministre et les députés clés de la nouvelle Assemblée nationale afin de bâtir un « plan pluriannuel » de soutien à la construction et à la rénovation de logements.

Réservé aux abonnés
Bancs-assemblée-nationale
L’Alliance pour le logement « souhaite être auditionnée par les présidents des commissions des finances et des affaires économiques dès leur installation » dans la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

« Chaque mois d’inaction coûte plus de 10 000 emplois à la filière construction-immobilier. » Plus d’un mois après la dissolution de l’Assemblée nationale qui se traduit encore aujourd’hui par une période de non-décisions politiques, les dix acteurs réunis sous la bannière de l’Alliance pour le logement repartent à l’assaut pour stimuler les décideurs politiques.

Dans un communiqué commun daté du 18 juillet, les entreprises de bâtiment de la FFB, les bailleurs sociaux de l’USH, les agents immobiliers de la Fnaim, les promoteurs immobiliers de la FPI, les CMIstes, rénovateurs et promoteurs du Pôle Habitat FFB, le réseau immobilier Procivis, les syndics de l’Unis, les notaires de l’UNNE, les architectes de l’Unsfa et les économistes de la construction de l’Untec demandent « d’urgence la mise en place d’un plan pluriannuel construit avec eux car le logement est un secteur du temps long, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation ».

Un projet de loi de finances 2025 en faveur du logement

Au lendemain de l’acceptation par Emmanuel Macron de la démission de Gabriel Attal, qui se chargera des « affaires courantes » jusqu’à la formation d’un nouvel exécutif dont la feuille de route demeure inconnue, cette union inédite espère être reçue par « le Premier ministre dès sa nomination, afin de relancer l’acte de construire à partir du projet de loi de finances 2025, d’autant plus que le logement constitue un secteur contributif en solde net au budget de la Nation ».

« Au-delà des échanges déjà engagés avec le Sénat, l’Alliance compte également sur la nouvelle Assemblée nationale pour se saisir pleinement de ces sujets, et souhaite être auditionnée par les présidents des commissions des finances et des affaires économiques dès leur installation », ajoutent les partenaires.

Des mesures « sans coût budgétaire ou fiscal »

Ces derniers alertent depuis deux ans sur « les conséquences liées à la chute de la production de logements sociaux et libres sur l’ensemble des territoires », rappellent-ils, ajoutant que les objectifs de réindustrialisation et de plein-emploi de l’ancien exécutif ne pourront être atteints sans relance de la filière.

Dans un contexte de restrictions budgétaires, « différentes mesures à effets immédiats et puissants, dont certaines sans coût budgétaire ou fiscal » ont été poussées par les acteurs du logement ces derniers mois, insistent-ils. Citons l’assouplissement des règles d’octroi de crédits immobiliers fixées par le Haut conseil de stabilité financière (HCSF). Une idée portée par le député de la majorité sortante Lionel Causse qui a finalement fait marche arrière. En cause : l’adoption d’amendements ayant largement dénaturé son texte.

Abonnés
Baromètre de la construction
Retrouvez au même endroit tous les chiffres pour appréhender le marché de la construction d’aujourd'hui
Je découvreOpens in new window
Newsletter Week-End
Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.
Les services Le Moniteur
La solution en ligne pour bien construire !
L'expertise juridique des Éditions du Moniteur
Trouvez des fournisseurs du BTP !
Détectez vos opportunités d’affaires