Des économies de l’ordre de 30 % déjà constatées, soit un cumul de 264 000 euros en moins, et sans doute établies à 38 % après contrôle de la dernière tranche de travaux, le service activité maintenance de Spie Aquitaine considère que la performance des installations thermiques des 71 écoles de Bordeaux (Gironde) a été nettement améliorée dans le cadre du contrat sur cinq ans remporté suite à un appel d’offres lancé en 2008.
Des besoins réévalués
Il portait sur la maintenance et l’exploitation de 89 chaufferies et de l’eau chaude sanitaire de ces écoles. « Tous les besoins ont été réévalués pour identifier les cibles prioritaires », commente Pascal Mangin, responsable du service maintenance. Dans de nombreux cas, la surpuissance installée était de 30 % à 50 % supérieure aux besoins, notamment en raison de l’évolution des bâtiments ayant fait l’objet de travaux d’isolation. Trente-cinq installations ont été refaites après étude des puissances nécessaires. Plusieurs solutions techniques ont été choisies. Pour 32 d’entre elles, Spie a opté pour des chaudières à condensation régulée. Toujours en condensation, il y a récupération d’énergie. Une des écoles a pu être équipée d’une pompe à chaleur sur toiture-terrasse, en raison de sa configuration puisqu’il faut qu’une partie des installations soit à l’extérieur. La performance est intéressante : 1 kW consommé générant la restitution de 1,3 kW. Enfin, deux sites ont accueilli des chaudières pulsatoires, dont les microdétonations génèrent un cycle de combustion. Ces chaudières de petit gabarit peuvent être installées en sous-sol, même accessible par des escaliers en colimaçon. Le conduit de fumée de 40 mm de diamètre est en PVC classique.
