Travaux ciblés sur les petits ouvrages de traitement

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En Ile-de-France, hors périmètre du Siaap, on recense un seul grand chantier, celui de la rénovation de la station du Carré de Réunion, dans le site classé de la Plaine-Versailles (perspective ci-dessous) dont la capacité de traitement va passer de 250 000 à 340 000 EH. Quant aux projets, un seul pour l’instant est confirmé : celui de l’extension de l’usine de Bonneuil-en-France (Val-d’Oise) pour accompagner les développements à venir autour de Roissy et sur le Triangle de Gonesse. Avant la fin de l’année, les élus du Siah (1) devraient valider le calibrage de l’extension (de 120 000 à 200 000 EH) et choisir le point du rejet des eaux traitées (la Morée ou la Seine). Un investissement de l’ordre de 80 millions d’euros. Depuis plusieurs années, on évoque aussi la création d’une usine d’épuration à Sénart (60 000 à 100 000 EH), en rive droite de Seine, une partie des effluents de la ville nouvelle étant traitée par l’usine d’Evry, en rive gauche. Le principe de ce projet est posé, mais le terme de sa mise en œuvre devra être précisé en fonction de l’évolution des besoins en capacités épuratoires. Une réunion s’est tenue dernièrement en préfecture de l’Essonne.

Pression sur les rivières et ruisseaux

Il reste aussi à réaliser des stations de taille plus réduite, lancées sous le 9 programme, comme à Sept-Sorts (22 000 EH) ou Dammartin- en-Goëlle (15 000 EH) en Seine-et-Marne, Saint-Vrain dans l’Essonne (12 600 EH), Saint-Pierre-du-Perray-en-Yvelines (extension de 8 000 à 15 000 EH). Mais au cours des prochaines années, les travaux porteront davantage sur les petites stations, inférieures à 2 000 EH. Certaines doivent être mises en conformité avec la Deru et la DCE, en particulier parmi celles qui ont plus de 30 ans. « Leur taille peut paraître modeste à l’échelle de l’Ile-de-France mais la pression sur les petits cours d’eau dans lesquels elles se rejettent n’est pas négligeable », commente Cyril Portalez, directeur de Rivières d’Ile-de-France. Les chantiers concerneront aussi la création d’équipements, dans les zones rurales qui souhaitent passer en assainissement collectif. Le syndicat de l’Orge envisage ainsi la construction de cinq microstations en quatre ans, d’une capacité de 130 EH à 600 EH. « La station réalisée cette année (250 EH) coûtera près de 1,6 million d’euros : 170 000 euros pour la station elle-même et 1,4 million pour les réseaux », précise Pascale Reinier, directrice générale adjointe du syndicat. Beaucoup de ces petites stations sont à filtres plantés de roseaux. « Elles sont très en vogue chez les élus car mieux acceptées par la population, indique Jacques Place, sous-directeur de l’eau au conseil général de Seine-et-Marne. Si cette technologie est assez bien adaptée aux petits ouvrages, nous essayons pour notre part de la circonscrire aux installations inférieures à 800 EH. » Les opérations à venir dans les Yvelines illustrent bien cette nouvelle génération de petits chantiers : dix projets de rénovation pour 29 millions d’euros et trois créations pour 7 millions.

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Date de réponse 21/10/2025