Un secteur du BTP qui profite de l'embellie économique malgré les déséquilibres territoriaux, des leaders qui captent toujours plus de valeur, et des PME et des spécialistes qui tirent leur épingle du jeu. Voilà, en résumé, les grandes tendances qui se dégagent de notre « Top 1000 » exclusif des grands bâtisseurs, classés selon leur chiffre d'affaires 2017. Le total cumulé de l'activité de ces champions a atteint 287,2 Mds € l'an passé, contre 286,3 Mds € en 2016. De fait, pour une majorité de groupes figurant au classement, le chiffre d'affaires est en hausse.
Alors tout va bien ? Non, tout va mieux, nuance. Les défis qui s'offrent au BTP restent de taille pour se prémunir des à-coups de l'activité et protéger des marges fragilisées par des prix qui peinent à remonter, tandis que la facture de la sous-traitance et des matériaux gonfle.
Toutes les entreprises ne sont pas pourvues des mêmes armes stratégiques. Ces derniers mois, deux acteurs figurant dans les 50 premiers du classement l'an passé sont allés au tapis : François Fondeville et TGL Group (TBI et Floriot Construction).
A l'inverse, les progressions parfois spectaculaires illustrent des diversifications bien menées vers les activités aux marges plus généreuses : énergie, promotion immobilière… Mais les places sont chères, tant les leaders ne lâchent rien : les 10 premiers groupes pèsent toujours près de 80 % du chiffre d'affaires total du classement. La révolution numérique, qui réclame de forts investissements en R & D, outils et formation, pourrait accélérer le mouvement de concentration au sein du secteur. Le chantier reste ouvert.
Top 50 des groupes indépendants de construction et d'infrastructures

Plusieurs faits notables distinguent ce millésime. Deux acteurs du classement précédent sont en grandes difficultés. François Fondeville (49e en 2016 avec un CA de 102,4 M€) est donc en redressement judiciaire depuis octobre 2018 et avait vu son activité chuter de près de 15 % en 2017, l'excluant de fait de ce Top 50.
TGL Group, 32e de ce classement avec 178 M € de CA, a demandé fin octobre 2018 la liquidation de TBI Construction (Ile-de-France) et la mise en redressement judiciaire de Floriot Construction au tribunal de commerce de Lyon.
En termes d'évolution, GCC (10e ) grimpe de trois rangs à la faveur du rachat du promoteur Edelis (200 M€ de CA), tandis que Legendre (15e ) gagne deux places, profitant notamment de nouveaux marchés franciliens.
Top 1000 des entreprises de construction et d'infrastructures (y compris leurs filiales)
► De la 1re à la 83e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 84e à la 169e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 170e à la 237e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 238e à la 325e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 326e à la 411e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 412e à la 483e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 484e place à la 572e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 573e à la 663e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 664e à la 756e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 757e à la 815e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 816e à la 906e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

► De la 907e à la 1000e place (zoomez sur le document pour lire en détail)

Top 15 des constructeurs européens
